Fièvre aphteuse L'enquête n'a "pas montré de faille" au niveau du site (Merial)
Le laboratoire Merial, dont l'usine au Royaume-Uni est soupçonnée d'être à l'origine de l'apparition de cas de fièvre aphteuse, a estimé mardi que les investigations en cours n'avaient "pas montré de faille" et ne permettaient pas de "trouver une origine" au niveau du site.
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"Nous produisons sur ce site depuis plus de quinze ans des vaccins contre la fièvre aphteuse (...) et nous n'avons jamais été confrontés à ce type de problèmes", a déclaré sur France 3 son directeur général, Pierre-Jean Consalvi. "Les investigations en cours n'ont pour l'instant pas du tout montré de dysfonctionnement ou de faille dans le système" et "ne permettent pas de trouver une origine au niveau de notre site", a-t-il dit.
Selon un rapport préliminaire de l'Agence de veille sanitaire (HSE), il existe une "forte probabilité" que la source de l'épizootie de fièvre aphteuse dans le sud-ouest de l'Angleterre soit un centre de recherches sur les maladies animales proche des deux fermes contaminées. Les enquêteurs de l'HSE n'ont pu déterminer avec précision quel établissement implanté sur le site de recherches de Pirbright (Surrey) a pu causer la contamination. Merial, leader mondial de la santé animale, est une coentreprise à parts égales entre le français Sanofi-Aventis et l'américain Merck.
Interrogé sur les mesures de sécurité mises en oeuvre par les autorités européennes, M. Consalvi les a jugées "pertinentes". "Elles peuvent peut-être sembler très pénalisantes pour les éleveurs sur le court terme, mais il faut s'attacher à résoudre cet épisode sur le moyen et le long terme", a-t-il ajouté. La Commission européenne a décidé d'interdire toute exportation dans l'UE de bétail vivant, de viande et de produits laitiers issus de toute la Grande-Bretagne, classée lundi "zone à haut risque" pour la fièvre aphteuse.
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